Judith Godrèche

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Judith Godrèche
Judith Godrèche au festival de Cannes 2007.
Biographie
Naissance
Nationalité
Activité
Conjoint
Dany Boon (époux de 1998 à 2002)
Maurice Barthélemy
Enfant
Tess Barthélemy (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Films notables

Judith Godrèche, née le à Paris 17e, est une actrice, scénariste, réalisatrice et écrivaine française.

Elle est révélée par le drame La Désenchantée (1990) de Benoît Jacquot, qui lui vaut une nomination au César du meilleur espoir féminin, puis par la comédie d'époque Ridicule (1996) réalisée par Patrice Leconte.

Par la suite, elle se distingue dans les comédies dramatiques L'Auberge espagnole (2002) de Cédric Klapisch, France Boutique (2002) de Tonie Marshall et Potiche (2010) de François Ozon. Les deux premiers films lui valent des nominations au César de la meilleure actrice dans un second rôle.

À la suite des résultats décevants de son premier film en tant que scénariste et réalisatrice, Toutes les filles pleurent (2010), elle se voit proposer d'écrire et de jouer dans une série HBO, qui ne sera finalement pas réalisée, et s'expatrie alors aux États-Unis.

Elle revient en France, en 2023, avec la série Icon of French Cinema dont elle est la réalisatrice, scénariste et l'interprète principale.

Elle porte plainte pour viol sur mineur en 2024 contre les réalisateurs Benoît Jacquot et Jacques Doillon.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse[modifier | modifier le code]

Les parents de Judith Godrèche sont psychothérapeutes : sa mère, Marie Deslis, est psychomotricienne et originaire du Nord de la France ; son père, Alain Godrèche[1], est psychanalyste et issu d'une famille juive polonaise émigrée à Paris qui a francisé son nom, initialement écrit « Goldreich »[2].

La séparation de ses parents lorsqu'elle a huit ans est un choc et contribue à l'interruption de sa scolarité à l'âge de quinze ans et à son installation dans une vie d'adulte très jeune[3]. Elle essaie alors d'intégrer des castings pour le cinéma, et rencontre le réalisateur Benoît Jacquot, alors âgé de quarante ans, avec lequel elle vit à la fin des années 1980[4].

Révélation critique (années 1980-1990)[modifier | modifier le code]

Pour son premier film, Judith Godrèche interprète la fille du personnage de Claudia Cardinale dans L'Été prochain (1985). À seize ans, elle obtient son premier grand rôle dans Les Mendiants (1988) de Benoît Jacquot.

En 1989, elle joue le rôle principal dans La Fille de 15 ans de Jacques Doillon, film qui lui apporte la reconnaissance du public. Elle décrit plus tard ce tournage comme extrêmement gênant, citant notamment une scène durant laquelle elle devait embrasser le réalisateur Jacques Doillon à répétition devant Jane Birkin, sa compagne de l'époque qui devait lui donner son avis sur la meilleure prise[3]. Le réalisateur se serait également, pour le scénario, très largement reposé sur le travail de l'actrice, qui lui remet un long texte sur son expérience de jeune fille et reprend aussi de nombreux dialogues pour les rendre plus justes[3]. Jacques Doillon refuse de la créditer comme coscénariste, affirmant qu'« elle n'a rien écrit »[3].

En 1990, elle est nommée pour le César du meilleur espoir féminin pour sa performance dans La Désenchantée de Benoît Jacquot. Lors de la cérémonie des César de 1991, sa nomination est l'occasion d'un dérapage télévisé en direct de Vanessa Paradis : chargée d'annoncer la lauréate, elle prononce d'abord le nom de Judith Godrèche avant de se reprendre et d'annoncer celui de Judith Henry, primée pour La Discrète[5]. Judith Godrèche déclare que Benoît Jacquot lui a proposé d'être créditée en tant que coscénariste de ce film, ce qu'elle refuse à l'époque[3]. En 2023, elle dit regretter ce choix car cela aurait été « un pas vers une forme de liberté, dire qu’on n’est plus un objet mais qu’on a une identité »[3].

En 1994, son roman autobiographique Point de côté est publié en France par Flammarion[6]. Le public américain la découvre dans le film Ridicule de Patrice Leconte, sorti en 1996, dans lequel elle tient le rôle de Mathilde de Bellegarde. Elle tente alors une carrière hollywoodienne.

Diversification (années 2000)[modifier | modifier le code]

En 1997, elle partage l'affiche avec Leonardo DiCaprio, Jeremy Irons, John Malkovich, Gérard Depardieu et Gabriel Byrne dans le film de cape et d'épée L'Homme au masque de fer. En France, elle tourne dans une comédie populaire, Bimboland d'Ariel Zeitoun.

Elle retourne en France en 2000, où elle enchaîne les tournages : le film choral L'Auberge espagnole, de Cédric Klapisch, puis la première réalisation de l'actrice Sophie Marceau, Parlez-moi d'amour, et enfin la comédie dramatique France Boutique, de Tonie Marshall.

Ses performances dans L'Auberge espagnole et France Boutique lui valent des nominations deux années consécutives pour le César de la meilleure actrice dans un second rôle. En 2003, elle joue dans le thriller Un tueur aux trousses de John Mackenzie.

Durant le reste de la décennie, elle se concentre sur des films essentiellement français. En 2005, elle continue dans la veine de la comédie dramatique avec Tu vas rire, mais je te quitte de Philippe Harel, puis elle partage l'affiche de la comédie Tout pour plaire. Enfin, elle apparaît dans le premier long-métrage de son compagnon du moment, Maurice Barthélemy, intitulé Papa. En 2007, elle joue dans J'veux pas que tu t'en ailles, puis en 2008 dans Home Sweet Home de Didier Le Pêcheur. En 2009, elle tient le premier rôle féminin de la comédie de mœurs Fais-moi plaisir ! d’Emmanuel Mouret et un second rôle dans Albert Schweitzer, un drame historique de Gavin Millar.

Elle conclut cette décennie avec les comédies Potiche de François Ozon et Holiday de Guillaume Nicloux. Mais surtout, elle signe son premier film en tant que scénariste et réalisatrice, Toutes les filles pleurent. La critique est assez sévère avec ce premier film : « Chaque fois que l'héroïne se revoit en petite fille trop mignonne privée d'amour, on a envie de regarder ses chaussures », écrit ainsi Louis Guichard dans Télérama[7].

Carrière aux États-Unis (années 2010)[modifier | modifier le code]

Après la réception critique et commerciale décevante de son film, Judith Godrèche tourne moins et tente de se renouveler[8]. En 2011, elle est au casting de la comédie populaire Low Cost, sous la direction de Maurice Barthélemy, puis retrouve Emmanuel Mouret pour une autre comédie romantique, L'Art d'aimer.

Dans une démarche d'effacement volontaire[3], elle s'installe à Los Angeles avec ses enfants et ne revient que brièvement en France - par exemple pour la comédie dramatique Chez nous c'est trois !, de Claude Duty, portée par Noémie Lvovsky. Elle déclare : « je ne vais pas les laisser pour aller tourner en France, donc là où je travaille est dicté par là où mes enfants vont à l'école »[8]. Elle tourne dans deux épisodes de la série américaine Royal Pains, diffusés en 2012, puis tient un second rôle dans le thriller Stoker, de Park Chan-wook, sorti en 2013.

En 2014, elle travaille sur un projet de scénario auquel la chaîne de télévision HBO s'intéresse. Elle commence à travailler sur un projet de série avec Mark V. Olsen (en) et Will Scheffer (en)[8]. Le projet, qui ne se concrétise pas, est centré sur la figure d'une actrice française s'expatriant aux États-Unis et est en partie autobiographique[9],[10]. Judith Godrèche devait y tenir le rôle principal ainsi qu'être coproductrice exécutive du projet[11],[10].

En 2015, elle fait partie du quatuor réuni pour la comédie noire indépendante The Overnight (en). Elle a pour partenaires Adam Scott, Taylor Schilling et Jason Schwartzman. Le film reçoit un bon accueil dans la presse mais des avis de spectateurs plus mitigés[12]. Elle tient aussi un second rôle dans le drame indépendant Winter, écrit et réalisé par Heidi Greensmith[13]. Après deux années d'absence sur les écrans, elle revient en 2018 en tête d'affiche de la comédie romantique indépendante Under the Eiffel Tower (en), dont elle a coécrit le scénario avec le réalisateur. Elle y joue la propriétaire d'un château dans le Bordelais, face à un quadragénaire américain abandonné devant l'autel[Quoi ?], incarné par Matt Walsh[14]. Puis elle apparaît dans la comédie The Climb de et avec Michael Angelo Covino.

Retour en France (2023)[modifier | modifier le code]

En 2023, elle réalise et écrit une mini-série semi-autobiographique, Icon of French Cinema, en coproduction avec Arte et A24[15]. Elle explique avoir « tout écrit et réalisé seule, [être] allée chercher les fonds avec les dents »[3]. La série est projetée lors du Festival du cinéma américain de Deauville 2023 dans la catégorie « Fenêtre sur le cinéma français »[16], puis elle est diffusée sur Arte à partir du 21 décembre 2023.

Violences sexuelles et viols[modifier | modifier le code]

Harvey Weinstein[modifier | modifier le code]

Judith Godrèche est l'une des 93 femmes qui, le , déclarent avoir été agressées sexuellement par le producteur américain Harvey Weinstein[17],[18],[19]. Lors du festival de Cannes 1996[20], Weinstein avait invité l'actrice dans une chambre d'hôtel pour discuter de la sortie internationale du film Ridicule. Il lui a par la suite demandé un massage, avant d'insister face à son refus jusqu'à l'agresser physiquement, lui tirant ses vêtements[1]. Elle n'avait alors pas dénoncé cette agression, suivant le conseil d'une collaboratrice de Weinstein, afin de ne pas nuire à la sortie internationale du film[21] dont elle était tête d'affiche. Elle a expliqué que, par la suite, elle a eu le sentiment qu'elle était contrainte de maintenir de bonnes relations avec Weinstein afin de pouvoir poursuivre sa carrière[1]. Sa prise de parole avait alors été l'un des déclencheurs du mouvement #MeToo[22].

Benoît Jacquot[modifier | modifier le code]

La promotion, fin 2023-début 2024, de sa mini-série Icon of French Cinema correspond à un retour pour l'actrice, au fil des interviews, sur les années passées avec le réalisateur Benoît Jacquot[3], et à une prise de conscience progressive de l'impact de cette relation. En 2010, Judith Godrèche évoquait déjà avoir vécu une relation abusive, mais sans apporter de précision sur la personne concernée[réf. nécessaire]. Fin 2023, elle parle d'« un réalisateur de quarante ans »[23] puis, le , elle révèle son identité : Benoît Jacquot[24]. Le lendemain, elle dépose une plainte pour viol sur mineur contre le réalisateur[25],[26]. Elle compare son expérience avec celle que Vanessa Springora décrit dans son roman Le Consentement, disant qu'elle n'a pas pu en finir la lecture en raison du nombre trop important de similitudes avec sa propre histoire.

Jacques Doillon[modifier | modifier le code]

En , elle dépose une plainte contre Jacques Doillon pour viol sur mineur de quinze ans par personne ayant autorité. Elle accuse le cinéaste de l'avoir violée en marge et au cours du tournage de La Fille de 15 ans tourné en 1987. Judith Godrèche, quinze ans à l'époque, joue le personnage principal, aux côtés de Melvil Poupaud et de Doillon lui-même. Selon la déposition de l'actrice, les faits se sont déroulés dans la maison de Jane Birkin, compagne du cinéaste à l'époque, dans le bureau du réalisateur[27].

Répercussions des affaires[modifier | modifier le code]

Après les plaintes contre Benoît Jacquot et Jacques Doillon, Judith Godrèche dénonce « l'écrasement de la parole » face à l'emprise et aux violences sexuelles[28].

Analyse rétrospective[modifier | modifier le code]

Pour l'actrice, il s'agit d'une situation très fréquente au cinéma ; elle explique qu'« en tant qu'actrice, on a besoin d'être aimée, regardée. » Elle estime qu'il est compréhensible de trouver dans une adolescente de quinze ans une source d'inspiration inépuisable, cependant elle ajoute que l'on « peut faire des films sublimes sans aller jusqu'à coucher avec son actrice mineure. Pour moi, cela devient de la perversion. La position de l'adulte dans la société, c'est de savoir où mettre les limites, même quand il s’agit d'art[3]. » Revenant sur la relation avec Jacquot, elle constate : « J’étais tellement docile, j’étais endoctrinée, c’est comme si j’avais rejoint une secte[29]. »

Actions[modifier | modifier le code]

Elle prononce le , un discours lors de la cérémonie des César pour évoquer « son expérience de jeune fille abusée par des réalisateurs » et la place des femmes dans le cinéma en général[30],[31].

Au lendemain de cette intervention, elle constate l'omertà du milieu du cinéma et demande des « changements » dans les institutions cinématographiques. Ainsi, elle s'interroge : comment Dominique Boutonnat, président du CNC, mis en examen pour agression sexuelle sur son filleul, « [peut] organiser au CNC des formations contre les violences sexuelles et sexistes[32] ? »

Le 29 février, elle est auditionnée par la délégation parlementaire aux droits des femmes et à l’égalité entre les hommes et les femmes du Sénat : elle demande une commission d’enquête contre les violences sexistes et sexuelles dans le cinéma. Elle préconise l'obligation d'un référent indépendant, non payé par la production, sur les tournages avec un mineur, afin « qu’un enfant ne soit jamais laissé seul sur un tournage. » Elle demande aussi un coordinateur d'intimité pour les scènes d'ordre sexuel[33].

Vie privée[modifier | modifier le code]

À l'âge de 14 ans, Judith Godrèche quitte le domicile familial pour vivre chez Benoît Jacquot, alors âgé de 40 ans[4],[2],[34],[8].

Elle se marie une première fois avec Philippe Michel, le . Elle se remarie le avec l'humoriste Dany Boon, rencontré sur le tournage de Bimboland, et avec lequel elle a un fils, Noé, né le [2] ; ils divorcent en 2002.

Elle vit ensuite avec le comédien et réalisateur Maurice Barthélemy de 2004 à 2012 ; Tess Barthélemy naît de cette union le [2],[8].

Filmographie[modifier | modifier le code]

Actrice[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Scénariste[modifier | modifier le code]

Réalisatrice[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Théâtre[modifier | modifier le code]

Publication[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c (en) Jodi Kantor et Rachel Abrams, « Gwyneth Paltrow, Angelina Jolie and Others Say Weinstein Harassed Them », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne [archive], consulté le ).
  2. a b c et d Sabrina Champenois, « Judith godrèche. La tiraillée » [archive], sur Libération (consulté le ).
  3. a b c d e f g h i et j Alice Augustin, « #MeToo dans le cinéma : Judith Godrèche revient pour la première fois sur sa relation à 14 ans avec un réalisateur de 40 » [archive] Accès payant, sur elle.fr, (consulté le ).
  4. a et b « "L’impunité est à un tel niveau" : Judith Godrèche dénonce les mots de Benoît Jacquot, dont une interview refait surface », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. « Vanessa Paradis annonce la gagnante » [archive], sur YouTube, (consulté le ).
  6. Nolwenn Le Blevennec, « On a lu Point de côté, roman dans lequel Judith Godrèche exorcise sa relation avec Benoît Jacquot », sur nouvelobs.com, (consulté le ).
  7. Louis Guichard, « Toutes les filles pleurent (Comédie dramatique) : la critique Télérama » [archive], sur Télérama, (consulté le ).
  8. a b c d et e Thomas Montet, « Que devient Judith Godrèche ? Tout savoir de l'actrice qui fête ses 51 ans ! » [archive], sur Journal des femmes, (consulté le ).
  9. « Judith Godrèche développe une série avec HBO » [archive], sur Challenges, (consulté le ).
  10. a et b (en) Nellie Andreeva, « Mark V. Olsen & Will Scheffer Developing HBO Comedy With French Twist » [archive], sur Deadline, (consulté le ).
  11. Clément Cuyer, « Judith Godrèche bientôt vedette d'une série HBO ! » [archive], sur AlloCiné, (consulté le ).
  12. (en) « The Overnight », sur Rotten Tomatoes (consulté le ).
  13. (en) « Interview with Heidi Greensmith Writer/Director of Winter » [archive], sur Raindance, (consulté le ).
  14. (en) Paulette Cohn, « Judith Godrèche on Drinking Wine and Making a Grown-up Love Story for Under the Eiffel Tower » [archive], sur Parade, (consulté le ).
  15. (en) Jesse Whittock, « A24 Teams With Judith Godrèche And ARTE For TV Comedy Series ‘Icon of French Cinema’ » [archive], sur Deadline, (consulté le ).
  16. « Sélection officielle » [archive], sur Festival du cinéma américain de Deauville (consulté le ).
  17. Chloé Friedmann, « Asia Argento a publié la liste des 93 victimes de Harvey Weinstein », Madame Figaro, (consulté le ).
  18. Fabien Morin, Jean-Marie Marchaut et Alexis Pluyette, « Le cinéma français face au scandale Harvey Weinstein », sur bfmtv.com (consulté le ).
  19. (en) Asia Argento, « Here's the list of the 93 women who were sexually assaulted by #HarveyWeinstein.14 rapes as of today. We the victims have compiled this list » [archive], Twitter, (consulté le ).
  20. Ludovic Perrin, « Judith Godrèche se confie pour la première fois depuis qu'elle a dénoncé Harvey Weinstein », Le Journal du dimanche,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le ).
  21. Isabelle Hanne, « Harvey Weinstein : un masque tombe à Hollywood », Libération,‎ (lire en ligne [archive], consulté le ).
  22. « Judith Godrèche sous l'emprise à 14 ans d’un réalisateur de 40 ans : "J'ai navigué seule dans un monde sans règles ni lois" », Libération,‎ (lire en ligne).
  23. Maxime Poul, « "J'étais vulnérable" : Judith Godrèche revient sur sa relation avec un réalisateur de 40 ans lorsqu'elle en avait 14 », Le Parisien,‎ (lire en ligne [archive], consulté le ).
  24. « Judith Godrèche cite ouvertement le nom de Benoît Jacquot après avoir découvert une archive du cinéaste », HuffPost,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  25. Lorraine de Foucher et Jérôme Lefilliâtre, « "C'est une histoire d’enfant kidnappée" : l’actrice Judith Godrèche porte plainte contre le réalisateur Benoît Jacquot », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  26. « Judith Godrèche a déposé plainte contre Benoît Jacquot pour "viols sur mineur" ».
  27. « Judith Godrèche accuse le réalisateur Jacques Doillon de l'avoir abusée sexuellement » [archive], sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
  28. « Agressions sexuelles : Judith Godrèche va prononcer un discours aux César sur les violences sexistes dans le cinéma », La Dépêche du Midi,‎ (lire en ligne).
  29. « "Je n’ai jamais été attirée par Benoît Jacquot mais j’ai été son enfant femme", témoigne Judith Godrèche », sur France Inter, (consulté le ).
  30. « "Deux mains dégueulasses sur mes seins de 15 ans" : le puissant discours de Judith Godrèche souffle les César 2024 », Madame Figaro,‎ (lire en ligne).
  31. « César 2024 : "Judith Godrèche a eu des mots justes, des mots courageux", selon la porte-parole d'Osez le féminisme », France Info,‎ (lire en ligne).
  32. « Judith Godrèche appelle à des "changements" dans les institutions cinématographiques », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  33. « Judith Godrèche demande la création d’une commission d’enquête sur les violences sexuelles dans le milieu du cinéma », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  34. Sophie Grassin, « Benoît Jacquot, le cinéaste amoureux », Madame Figaro,‎ (lire en ligne [archive], consulté le ).
  35. D'après l'une des dix-sept nouvelles du recueil L'Aleph de Jorge Luis Borges.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]